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Libération

Plus c'est court, plus c'est bon

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publié le 17 décembre 2001 à 1h59

Il n'y a pas que l'amateur de piscine du dimanche qui préfère le bassin de 25 mètres à celui de 50. Le nageur de haut niveau, tout médaillé qu'il soit, aussi. Le petit bassin, aussi appelé short race par les spécialistes, a de plus en plus d'adeptes. Une Coupe du monde qui a des étapes à Paris comme à Melbourne, très bien dotée en primes, lui est dédiée. A Anvers, les cinquièmes championnats d'Europe de la discipline ont tenu leurs promesses aussi bien au niveau des performances que du spectacle. Le petit bassin, plus dynamique, plus rythmé, serait un remède à l'ennui qui mine la natation. Le grand bassin, discipline reine des Jeux olympiques, commence à voir sa suprématie grignotée.

Moins lassant.«Ce qu'il y a de bien avec le petit bassin, c'est que, même si on n'est pas en forme, on peut s'amuser», assure Stephan Perrot, le spécialiste français de la brasse. Tous les entraîneurs ont bien compris l'intérêt du petit bassin, notamment pour la préparation physique: «Ça nous permet de varier les séances, de ne jamais faire refaire deux fois la même chose à nos nageurs, explique Marc Planche, conseiller technique à la Fédération française de natation (FFN). Nager tous les jours en bassin de 50 mètres est épuisant pour l'organisme et très lassant.» Une nageuse française confirme: «Quand on a à faire 6 kilomètres en petit bassin ou en grand, ce n'est pas la même chose. Si on est sur 50 mètres, c'est beaucoup plus dur. Là, c'est du boulot de galérien, on a l'impression de ne jamais