Rien ne va plus à l'OGC Nice. Si, sur le plan sportif, l'équipe traverse une période plutôt faste 5e de la D2 , les problèmes financiers du club ne s'arrangent pas : depuis la semaine dernière, les discussions pour la reprise de l'OGC sont quasiment rompues avec les candidats les plus sérieux. Le patron de la société anonyme à objet sportif OGC, l'homme d'affaires italien Francesco Sensi, propriétaire de l'AS Roma, avait annoncé depuis plusieurs mois son intention de retirer ses billes après avoir investi près de 150 millions dans l'affaire. Depuis le 10 décembre, le club est officiellement à vendre (Libération du 26 décembre) et Sensi a engagé des discussions avec plusieurs repreneurs potentiels. Le projet le plus solide est défendu par un trio composé d'un industriel niçois et ancien président de l'OGC, André Boïs, de Luc Dayan, vice-président du Losc lillois, vivant à Nice, et de Charles Biétry, ex-patron du service sport de France 2. Il prévoit la venue d'actionnaires étrangers dont, à hauteur de 34 %, les Brésiliens Rai et Leonardo, amenant des jeunes au centre de formation.
«Les Italiens nous jouent une sorte de commedia dell'arte et n'acceptent plus des propositions sur lesquelles ils semblaient d'accord il y a encore quelque temps», a expliqué André Boïs à Libération. Le clash a eu lieu entre les avocats des deux parties : le trio souhaitait reprendre le club avec des comptes arrêtés au 31 décembre 2001; dans ce cas, début janvier, il lui faudrait injecter près de