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Libération
Portrait

A Nantes, Marcos à la rescousse

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publié le 29 décembre 2001 à 2h06

Vendredi, Raynald Denoueix, qui s'y attendait, s'est officiellement vu retirer la responsabilité de l'équi pe première du FC Nantes, 17e de D1, en position de relégable. C'est l'Argentin Angel Marcos, 58 ans, entraîneur d'un FC Lorient moins bien loti (18e et dernier) et ex-joueur de Nantes entre 1971 et 1975, qui lui succède à la tête des Canaris. «Je suppose que j'étais dans les 150 entraîneurs capables de sortir Nantes de cette situation», a déclaré Marcos quand on l'a interrogé sur ce choix. Sympa pour Raynald Denoueix, qui, depuis plusieurs semaines, ne se faisait plus d'illusions sur ses perspectives à Nantes.

Venu du centre de formation en 1997, Denoueix, fidèle serviteur du club, aura au moins la satisfaction de lâcher la barre après s'être construit un palmarès en béton armé: deux Coupes de France (1999 et 2000) et un titre de champion (2001) amassés en quarante et un mois d'exercice seulement. Ce n'est pas rien, d'autant que le FC Nantes n'a jamais disposé des moyens de la concurrence (Lyon, Monaco, Paris SG, Marseille, voire Lens).

Pas de fierté. Reste que les récentes prestations des Nantais, à Bastia en Coupe de France (défaite 1-3), à Porto face au Boavista en Ligue des champions (0-1) ou à Lens en championnat (0-3), sentaient le sapin. Plus que les résultats secs, c'est la manière qui interpelle: pas de ressort, pas de pouvoir d'accélération, pas de fierté. «Je ne sais pas pourquoi Nantes en est là», avoua Denoueix après l'élimination en Coupe. Sans doute faut-i