Ces derniers jours, certains acteurs ou observateurs de la chose pugilistique hexagonale ont rebaptisé la FFB (Fédération française de boxe) en «Fédération française du boxon». Mercredi soir, le comité directeur de la FFB a placé son président, Dany Laurent, en «vacance de son mandat». Le 25 février, le même comité directeur l'avait élu à la quasi-unanimité (par 270 voix contre 4). Dany Laurent, remplaçait l'avocat (d'affaires) toulousain Guy Debuisson, victime lui aussi des intrigues qui l'avaient porté au pouvoir six ans plus tôt. Ancien président du comité des Flandres, de 1996 à 1998; élevé dans le sérail pugilistique du Nord son père et ses oncles ont mené de belles carrières , Dany Laurent remplaçait alors un homme à l'ambition très politique (Guy Debuisson était, par ailleurs, vice-président PRG du conseil régional de Midi-Pyrénées). Alors, ce 25 février 2001, la cour des Borgia, qui aime tant se dénommer «famille de la boxe», se félicitait de cette élection porteuse d'espoirs et marquant un retour aux sources.
Querelles internes. Que s'est-il passé en seulement dix mois pour que Dany Laurent vive une telle disgrâce? D'abord, d'incessantes querelles internes minant la joyeuse harmonie de façade. Avec des assiettes volant en tous sens lors des réunions de famille. Ainsi en fut-il pour la nomination du DTN (directeur technique national). Celui de l'ère Debuisson, Michel Chopinaud, a logiquement présenté sa démission... Avant de représenter sa candidature, contre Domin