Le compte à rebours s'égrène inexorablement pour l'équipe française de Formule 1 Prost Grand Prix. L'ancien quadruple champion du monde Alain Prost, en accord avec Me Franck Michel, chargé du dossier de mise en redressement judiciaire de l'entreprise, a lui-même fixé au 15 janvier la date butoir au-delà de laquelle il ne serait plus envisageable de participer à la saison de F1, qui commence le 3 mars en Australie, et donc d'assurer la survie de l'équipe.
Depuis le 22 novembre 2001, et la mise en redressement qui a permis de geler les dettes de l'équipe estimées à 30,5 millions d'euros, les deux hommes se démènent pour trouver des repreneurs ou des partenaires capables de permettre la poursuite de l'activité de l'entreprise, qui employait quelque 195 personnes à la fin de la saison dernière. Pour cela, il leur faut dénicher des investisseurs capables d'apurer les dettes, mais aussi d'assurer le budget de fonctionnement de la prochaine saison, soit au moins 50 millions d'euros supplémentaires.
Contact. Hier, Alain Prost n'a pas souhaité démentir ou confirmer les informations de l'Agence France-Presse, selon lesquelles un groupe d'investisseurs français serait prêt à injecter une somme égale ou supérieure à 40 millions de dollars (44,65 millions d'euros) dans l'écurie Prost Grand Prix. L'AFP précise que le premier contact aurait eu lieu jeudi dernier avec Alain Prost, les négociations devant se poursuivre cette semaine. Ce groupe d'investisseurs, composé d'industriels et d'hommes