Dur début d'année pour les tennismen français en Australie. Après Arnaud Clément, tête de série n° 5, éliminé au premier tour du tournoi de Sydney, Sébastien Grosjean, tête de série n° 1, a connu le même sort hier, battu (6-3, 6-4) par l'étonnant Thaïlandais Paradorn Srichaphan, récent finaliste du tournoi de Chennai (Inde). C'était le premier match de l'année pour Sébastien Grosjean (qui avait fini la précédente saison au 6e rang mondial) dans un tournoi qui sert de mise en jambes avant l'Open d'Australie, qui débute lundi. «Je ne m'étais pas du tout entraîné avant d'arriver ici», a reconnu Grosjean, expliquant qu'il avait eu besoin d'un vrai break après une saison 2001 prolongée par sa participation à la finale du Masters en novembre et à celle de la Coupe Davis début décembre.

Héros. A 22 ans, Paradorn Srichaphan est 122e mondial. Et jusqu'à sa victoire contre Grosjean, son plus beau fait d'armes sur le circuit restait, en 1999, un succès contre le Suédois Magnus Norman. Mais c'est en permettant à la Thaïlande d'atteindre la finale de la Hopman Cup (compétition mixte par équipes) en décembre 2000, qu'il est devenu un héros national. Son titre de champion d'Asie lui a permis d'obtenir une invitation pour l'Open d'Australie. «Je n'avais rien à perdre contre Grosjean, a-t-il commenté. Quand je joue contre un type si bien classé, j'essaie simplement de rester détendu et d'apprendre de mon adversaire.» Il s'est appuyé sur un excellent service (59 % de premières balles et 21