C'est un vilain coup de froid, mais il donne pas mal de suées aux entraîneurs, dirigeants de clubs et responsables de la Ligue nationale de football (LNF). Hier soir, le total des rencontres de D1 et D2 reportées, pour cause de pelouse gelée s'élevait à 26 matchs, pour la plupart dans le nord et l'est de la France. Un record. Et, surtout, un vérita ble casse-tête pour les administratifs chargés de fixer de nouvelles dates. «Les matchs reportés nous tombent dessus comme à Gravelotte», soupire-t-on à la Ligue. Dernière en date, la rencontre Auxerre-Bordeaux, prévue samedi, a été la troisième de la 21e journée, après Lyon-Troyes et Metz-Sedan, à être annulée, vendredi.

La décision de reporter un match ne pose guère de problèmes: elle peut être prise par arrêté municipal, par les délégués de la LNF envoyés sur place, ou enfin par les arbitres, le jour même de la rencontre. Mais l'affaire se complique dès qu'il s'agit de retrouver un créneau dans un calendrier déjà surchargé. D'autant plus que, Coupe du monde oblige, le championnat se terminera, cette saison, particulièrement tôt (4 mai). Que les matchs, selon les règlements de la Ligue, doivent être rejoués dans l'ordre. Et que certains matchs, comme la rencontre entre Troyes (trois matchs de retard) et Metz, comptant pour la 18e journée et qui devait être rejouée mercredi, pourrait bien ne pas l'être, pour cause de gel persistant. «On va être obligés de faire jouer les matchs en retard pendant les prochains tours de Coupe de Fra