Le divorce est définitivement consommé entre l'OM et Pierre Dubiton. L'ancien directeur général, évincé le 12 septembre au profit du magistrat Etienne Ceccaldi, conservait encore un poste au conseil d'administration de l'association sportive, présidée par l'animateur Jean-Pierre Foucault. Lors d'une réunion, samedi après-midi, il se serait engagé à abandonner cette ultime fonction et, en contrepartie, devrait toucher la forte indemnité qu'il réclamait à cor et à cri depuis des mois.
Bénévole. Expert-comptable prospère, Dubiton avait assuré bénévolement sa tâche de mai à septembre 2001, mais, excédé par son limogeage, avait alors fixé à 100 000 euros hors taxe le prix du temps passé à gérer le club. Paradoxalement, le règlement du litige a été activé vendredi par le dépôt d'une plainte en nom propre de Robert-Louis Dreyfus, PDG de la SAOS Olympique de Marseille, visant Dubiton, «au chef de chantage».
L'éventuel délit consiste en deux courriers, du 24 septembre et du 21 décembre, théoriquement destinés au seul Robert-Louis Dreyfus mais envoyés parallèlement à plusieurs cadres du club, comme l'avocat et membre de l'association Denis Angeloglou, Jean-Pierre Foucault ou encore Jean-Pierre Klein, vice-président délégué de la SAOS. Selon le plaignant, Dubiton y assortit ses exigences financières de la promesse de «cesser de s'occuper des affaires de l'OM» mais aussi de «menaces à peine voilées» de révéler de supposés «scandales» au cas où le désaccord persisterait.
Lesdits scandales p