Melbourne correspondance
Dure rentrée. A la veille de l'Open d'Australie, premier tournoi du grand chelem de l'année, garçons et filles souffrent de mille petits maux. Lleyton Hewitt, numéro 1 mondial à la fin de la saison 2001, et favori du public australien, a attrapé une varicelle de préado, il y a quinze jours; son état de forme est incertain. Plus sérieuses sont les blessures de l'Américaine Lindsay Davenport (1) et de l'Espagnol Juan-Carlos Ferrero. Ils ne joueront pas à Melbourne. Deux autres favoris potentiels se sont fait porter pâles; mais ce sont de blessures à l'âme qu'ils souffrent. Patrick Rafter a pris une année sabbatique qui risque de se prolonger. Jelena Dokic se sent mieux dans sa Serbie natale qu'en Australie, où elle a débuté sa carrière. Les autres petits bobos, plus ou moins graves, devraient être soignés à temps, espèrent Serena Williams, Amélie Mauresmo, Jennifer Capriati, Martina Hingis, Kim Clijsters, Mary Pierce, Nicolas Escudé.
Costauds. L'Open d'Australie est traditionnellement un tournoi loterie. Il propose chaque année son lot de surprises. Parce que c'est le premier grand rendez-vous de l'année, où, entre ceux (et celles) qui n'ont pas digéré la saison précédente et ceux (et celles) qui ont coupé trop longtemps, la hiérarchie supposée est souvent bousculée. Mais aussi parce qu'à Melbourne la condition physique n'est pas un plus: c'est l'arme absolue. L'Open d'Australie est le tournoi des costauds. Pour gagner, il faut vaincre la chaleur (pas de