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Libération

L'open déplumé

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publié le 16 janvier 2002 à 21h41

Melbourne correspondance

Et de trois. Après Andre Agassi et Gustavo Kuer ten, lundi, c'est une troisième super- star qui a mordu la poussière, hier, à Melbourne. Lleyton Hewitt, tête de série n° 1 et grand favori du public australien, a été battu par l'Espagnol Alberto Martin. Le score est assez sec: 6-1, 1-6, 4-6, 6-7 (4-7). C'est la première fois depuis le début de l'ère Open en 1968 que les trois premières têtes de série du tableau masculin disparaissent après le premier tour. La malédiction melbournienne, une fois encore, a emporté les espoirs du jeune prodige australien. Il peut gagner partout, à New York (l'US Open), à Sydney (les Masters), à Adélaïde, chez lui. Mais pas à Melbourne. Il y a un mois et demi, sur ce même central, Hewitt avait perdu deux de ses trois matchs contre l'équipe de France et sans doute offert la Coupe Davis à la bande de Guy Forget. Et hier, pourtant, il ne jouait pas sur gazon, mais sur sa surface préférée, le synthétique. Pas rancunier, Hewitt s'est exclamé: «J'adore jouer sur ce court, ça me fout la chair de poule.» L'Australien, cette fois, a une excuse: cette fameuse varicelle, qui l'a tenu hors des courts depuis plus d'une semaine, et lui a cassé les pattes. Le kiné a dû intervenir plusieurs fois pour lui masser les jambes et les cuisses, pendant le match. «Je souffrais, c'était un combat de chien. J'ai besoin de mes jambes, pour aller vite autour du court; je ne les avais pas ce soir.» Alberto Martin a lui aussi fait appel au kiné. A un m