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Libération

Le Midi libre à bout de souffle

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publié le 16 janvier 2002 à 21h41

La Société du Tour de France restera-t-elle bientôt le seul organisateur de courses cyclistes dans l'Hexagone? C'est l'inquiétude des équipes cyclistes professionnelles françaises après l'ouverture des négociations entre Laurent Fignon, nouveau patron de Paris-Nice, et le groupe Amaury Sport Organisation (ASO), maison mère du Tour. L'ancien double vainqueur de la Grande Boucle, qui a besoin de plus de 300 000 euros pour maintenir l'édition 2002 de la course, rachetée il y a trois ans aux fondateurs, place tous ses espoirs dans cette négociation de la dernière chance. Mais le paysage cycliste français pourrait se clairsemer encore. Car l'édition du Midi libre 2002 n'est toujours pas assurée d'avoir lieu en mai. «Quand le Monde a racheté le Midi libre [dont le siège est à Montpellier] il y a deux ans, Noël-Jean Bergeroux, directeur général du Monde et patron du quotidien régional, a fixé deux missions à la course du Midi libre: lancer une charte éthique contre le dopage et revenir à l'équilibre», explique Jean-Pierre Gugliermotte, directeur de l'épreuve. En 2001, le pari a été gagné. La course par étapes qui traverse le Languedoc-Roussillon, traditionnellement déficitaire de quelques millions de francs, a été équilibrée. Mais cette année, rien ne va plus. France Télévision, traditionnel partenaire du Midi libre, n'est plus intéressée que par le Tour de France. Le diffuseur public ne veut pas mettre un centime dans l'opération, mais laisse sa grille ouverte à la diffusion d'ima