Une fois encore les clubs de D1 ont souffert en Coupe de France, qui n'en était ce week-end qu'au stade des 16es de finale. Les saisons se suivent donc et se ressemblent pour les clubs de l'élite, ridiculisés, à l'image de Bordeaux, Lyon et Metz, par des beaucoup plus petits qu'eux. Sept des dix premiers du classement de D1 sont passés à la trappe et seulement cinq clubs (Marseille, Paris-SG, Monaco, Lorient et Bastia) sont assurés de disputer les 8es de finale, Sedan et Troyes restant en sursis après le report de leurs matchs face à Ajaccio et Strasbourg, deux clubs de D2 en forme.
La Coupe de France ne semble plus faire partie des priorités d'une élite obnubilée par le championnat et davantage motivée par la Coupe de la Ligue, plus lucrative. Comment expliquer autrement la faillite de Bordeaux, qui alignait ses internationaux Pauleta, Dugarry, Ramé et Dhorasoo, sèchement battu 2-0 par la formation francilienne de Saint-Maur Lusitanos, 15e de National? «C'est inacceptable», pestait l'entraîneur girondin, Elie Baup, qui doit pourtant l'accepter. Quant à Metz, déjà bien à la peine en championnat où il lutte en bas de tableau, il n'a pas trouvé de quoi se rassurer en chutant (2-1 a.p.) sur le terrain de Libourne Saint-Seurin (CFA). Ce qui a entraîné le limogeage de l'entraîneur, Albert Cartier. Tombeur de Lille (D1) au tour précédent, Libourne (Gironde) continue de jubiler.
Comme Châteauroux, aux performances cahin-caha (9e de D2), vainqueur (2-0) de Lyon à Gerland. Une défaite