Melbourne correspondance
Pour progresser dans l'Open d'Australie, chez les garçons, il vaut mieux avoir tiré le bas du tableau, être suédois, ou ressortissant d'un pays d'Europe centrale, et plutôt mal classé. Le Britannique Tim Henman, le dernier survivant des têtes de série les mieux placées (n° 6), a confirmé hier cette équation australienne. Il a été sorti sans gloire, en huitièmes de finale par le revenant suédois Jonas Bjorkman, 29 ans, classé 64e joueur mondial en simple mais n° 1 en double (6-2, 7-6, 6-4). C'est la treizième fois que le Britannique, qui avait éliminé son compatriote Greg Rusedski au tour précédent, échoue au troisième ou quatrième tour d'un tournoi majeur. «Je me suis senti très bien au début. J'ai senti que dès que Tim tentait quelque chose, j'y étais», a dit Bjorkman. Il rencontrera en quart un autre Suédois, Thomas Johansson, (18e), qui a battu hier le Roumain Adrian Voinea. En demi-finale, le Suédois vainqueur rencontrera l'un ou l'autre d'une paire de joueurs encore plus inattendus. L'Autrichien Stefan Koubek, 25 ans, 65e mondial, a gagné sa place en quart en éliminant le Chilien Fernando Gonzalez, issu des qualifications, (7-5, 6-1, 6-7, 6-2). Il affrontera le Tchèque Jiri Novak (24e) qui a éliminé le Slovaque Dominik Hrbaty, 44e, (6-4, 6-2, 5-7, 6-2). C'est la première fois que ces deux joueurs atteignent ce niveau dans une épreuve du Grand Chelem.
Pluie d'étincelles. L'autre moitié du tableau concentre désormais les dernières stars masculines d