Menu
Libération

Mauresmo arrache le quart

Article réservé aux abonnés
publié le 22 janvier 2002 à 21h45

Melbourne correspondance

A Melbourne, il y a trois sortes de joueuses de tennis. Celles qui gagnent leurs matchs en moins de cinquante minutes (lire ci-contre). Celles qui s'applaudissent parce qu'elles ont réussi à grappiller un ou deux jeux. Et celles qui se battent et jouent des matchs. Hier, Merlene Weingartner et Amélie Mauresmo ont disputé une vraie partie de tennis. Weingartner, 22 ans, allemande, est classée 48e mondiale. Ancienne finaliste junior à Roland-Garros, elle n'a jamais gagné le moindre tournoi pro. Amélie Mauresmo, numéro 9 mondiale, a été finaliste de l'Open d'Australie en 1999. La Française plie le premier set 6-0 en vingt minutes. On pense dans les tribunes qu'elle va battre les records établis la veille par Hingis et Venus Williams (gagnantes en 45 et 48 minutes respectivement). Mais Weingartner se révolte. Elle prend le service de son adversaire. Gagne le set. Mauresmo semble tétanisée. Balance ses coups droits. Au total, elle commettra 41 fautes directes. Le troisième set sera le plus disputé. L'Allemande prend deux fois le service de la Française. Mais Mauresmo a retrouvé ses esprits et son tennis. Elle recommence à faire douter son opposante. Ses longs coups droits, ses revers, transpercent Weingartner. Elle s'impose en 1 h 41 et trois sets.

Pression. «J'ai très bien commencé, analyse Mauresmo. Et puis, je ne sais pas ce qui s'est passé, il y a eu un vide, je voulais trop bien faire. J'ai fait des fautes. Elle a sorti des coups incroyables. Elle est