Menu
Libération

Bientot au PMU, pelote et repelote

Article réservé aux abonnés
publié le 24 janvier 2002 à 21h47

La nouvelle va faire des jaloux et peut-être inspirer de nouveaux candidats dans le sport français: depuis l'arrêté publié le 4 janvier au Journal Officiel, une nouvelle activité est ouverte aux paris d'argent, limités jusqu'alors au foot, sous la forme du Loto sportif. Il s'agit de la pelote basque, plus particulièrement de la cesta punta (1), dont les rencontres pourront faire l'objet de paris, via le PMU. Alors qu'elle revendique à peine une dizaine de milliers d'adhérents, concentrés pour l'essentiel en Euskadi (Pays basque), la Fédération française de pelote basque a grillé la politesse à des disciplines autrement plus populaires mais dont les dossiers n'étaient pas aussi avancés.

Voilà en fait près de quinze ans que les pelotaris et leurs dirigeants réclament le droit de s'aligner sur les situations prévalant dans les quatre autres pays sérieusement pratiquants: Etats-Unis, Espagne, Mexique et Philippines. Dans les Jaï Alaï de Miami, de Manille ou de l'autre côté des Pyrénées, les paris sur les parties de cesta punta atteignent des sommes considérables.

Hippodromes. La réglementation adoptée par les autorités françaises se veut plus restrictive. Pas question de parier dans les frontons déjà en activité dans de nombreuses villes et villages du Pays basque, mais exclusivement aux guichets de futurs Jaï Alaï qui devront être construits uniquement dans l'enceinte des hippodromes. Les intéressés ne demandaient pas autre chose. «Notre but n'est pas de favoriser le pari pour le