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Libération

Mauresmo craque en quart et subit la loi Capriati

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publié le 24 janvier 2002 à 21h47

Melbourne correspondance

Elle tourne autour du pot pendant une demi-heure. Et puis, Amélie Mauresmo concède : «C'est de la nervosité.» Comment expliquer autrement ce match perdu contre Jennifer Capriati, la nuit dernière, en quart de finale de l'Open d'Australie ? Comment expliquer la sévérité du score : 6-2, 6-2 ? Ses 34 fautes directes ? Ces trois doubles fautes alors qu'elle mène 40-0 sur son service ? Ces six balles de break qu'elle n'arrive pas à convertir ? Ses quatre services perdus ? Certes, Amélie Mauresmo joue la numéro 1 mondiale, championne en titre à Melbourne et à Roland-Garros, demi- finaliste à Wimbledon et à l'US Open. Certes, l'année dernière, l'Américaine avait battu la Française en quart de finale à New York.

Armes. Mais Amélie avait battu Jennifer en trois sets en mai, à Berlin, en finale des internationaux d'Allemagne, sur terre battue. Et à Melbourne encore, Mauresmo a montré qu'elle avait toutes les armes pour s'imposer contre la meilleure joueuse du monde. Son physique, d'abord. Mauresmo a fait un break de deux semaines, après la Fed Cup, puis elle est allée parfaire sa condition physique à Genève et sur la Côte d'Azur, pendant cinq semaines, avec Jean-Claude Perrin, ex-préparateur des perchistes français et du PSG.

Hier, face à Capriati, elle bouge bien, met du poids dans ses coups, récupère vite entre les échanges. Techniquement, Mauresmo apparaît très affûtée. Elle appuie ses échanges du fond du court sur ce volumineux coup droit lifté, qui fait recu