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Libération

Dans la cage aux lions

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publié le 28 janvier 2002 à 21h49

Bamako (Mali) envoyé spécial

Depuis leur qualification historique pour la Coupe du monde 2002, ils étaient sans doute l'équipe la plus attendue de cette 23e Coupe d'Afrique des nations (CAN), qui se déroule au Mali depuis huit jours. Samedi, les Lions du Sénégal ont assuré, face à la Zambie (1-0), leur présence en quarts de finale de la compétition continentale, devant un public tout acquis à leur cause. Récit d'une semaine de CAN que les Lions disputent un peu à domicile.

Dimanche 20: «On ne pouvait pas perdre ce match»

«Il y a trop de pression sur cette équipe», estime le chanteur Youssou N'Dour, qui n'aurait raté pour rien au monde la première sortie de ses Lions en Coupe d'Afrique, face à l'Egypte. «La CAN est une compétition qu'il faut négocier petit à petit. Quoi qu'il arrive, je serai derrière le Sénégal.» Comme tout le stade Modibo-Keïta (1) de Bamako, où les couleurs sénégalaises dominent les tribunes sans partage. Ovation à l'entrée de l'équipe et de leur entraîneur français Bruno Metsu; copieux sifflets pour les Egyptiens.

Moins de deux heures plus tard, c'est une équipe exclusivement composée de joueurs évoluant en première division française qui s'est jouée (1-0) des Pharaons, sous les yeux d'une bonne demi-douzaine de ministres sénégalais. Malgré une défense intraitable, le match des «Sénefs» (pour Sénégalais de France, surnom donné par les journalistes) n'a pas été franchement flamboyant. Un petit but de la tête, inscrit en toute fin de match par Lamine Diatta. Ma