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Libération

Prost Grand Prix hors circuit

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publié le 29 janvier 2002 à 21h50

Ni miracle ni coup de théâtre hier après-midi au tribunal de commerce de Versailles (Yvelines). La liquidation judiciaire de la société Prost Grand Prix, endettée à hauteur de 30,5 millions d'euros, a été prononcée. Cette décision radicale est assortie d'une prolongation de l'activité de l'entreprise pendant quinze jours. Le temps qu'il faudra pour mener à son terme le processus de liquidation judiciaire et afin de mettre en place une probable vente aux enchères du matériel. Une solution de reclassement du personnel (195 salariés) doit être étudiée, mais l'ensemble des employés sera licencié.

Bleu à l'âme. On ne verra donc pas le bleu des voitures Prost sur les circuits de formule 1 pendant cette saison, qui débute le 3 mars à Melbourne avec le GP d'Australie. A dire vrai, la décision du tribunal de commerce ne faisait plus guère de doute à l'issue de l'ultime réunion d'examen du dossier par le tribunal de commerce jeudi dernier. Ni Alain Prost, le PDG de PGP, ni Me Franck Michel, l'administrateur judiciaire nommé le 22 novembre, ne laissaient poindre beaucoup d'espoirs de poursuite des activités. «Nous sommes très proches d'une solution mais aussi d'une liquidation si les fonds ne peuvent être apportés rapidement», estimait Me Michel. En guise de préambule, il prononçait la liquidation judiciaire de la Prostar, filiale s'occupant des F3000 (antichambre de la F1), mise en redressement en même temps que la maison mère.

Le groupe d'investisseurs italiens qui s'est porté au cheve