Hier, pour son premier match du deuxième tour (groupe 2) du champion-nat d'Europe en Suède, l'équipe de France a fait match nul face à l'Islande (26-26). Les Bleus se sont heurtés à des Islandais pugnaces et adroits, mais aussi fameux dans l'art du tampon. Si bien que le match a tourné à la partie de bourreliers. Au point que les expulsions se sont succédé. A se demander même si ce sport se pratique toujours à sept.
Les Islandais ne sont pas faits comme nous: ils ont le cuir épais comme celui du rhinocéros et pourtant ils cavalent en tous sens comme des chiens de prairie. Ajoutons que l'Islande lancée à toute vitesse, comme hier face aux Bleus, n'utilise pas les freins de son cyclomoteur. Forcément, les dégâts sont conséquents: 14-12 à la mi-temps pour l'Islande.
Absents. Les Français étaient pourtant préve-nus. Le 20 janvier en match préparatoire, les champions du monde avaient également fait match nul: 22-22. Tout ça pour dire que l'Islande n'est pas une équipe qu'on attrape avec un filet à papillons.
Jamais dans la partie, les Français ont dû sans cesse recoller au score. Sans le match épatant de Cédric Burdet (7 buts), les penalties transformés par Olivier Girault (5 sur 5), le talent de Bertrand Gille (4 buts) à la place de pivot, la France aurait coulé à pic. Le défenseur central, Sigurdsson, qui doit frôler les 120 kg, a causé un tort considérable aux attaquants français. Un piano à déménageurs? Con sultez Sigurdsson, qui jongle avec les Steinway comme l'otarie du zoo de