Fabien Galthié blessé, Fabien Pelous et Raphaël Ibanez remplaçants, c'est le troisième ligne aile de Montferrand Olivier Magne qui, pour sa 45e sélection, s'est vu confier les galons de capitaine contre l'Italie.
Qu'avez-vous retiré de ce rôle nouveau pour vous?
Avant tout, une grande satisfaction. Je suis très content d'avoir été le capitaine d'une équipe de France victorieuse.
Comment s'est passée la communication?
Je n'ai pas eu trop à communiquer. D'autres joueurs, comme Gérald Merceron et Fred Michalak, même si ça n'a pas été évident pour lui, étaient en charge du jeu. Moi, il me fallait simplement essayer de faire passer un message. Celui que je défends depuis toujours: aborder les matches avec le plus d'enthousiasme possible et se faire plaisir sur le terrain.
Ce n'est pas exactement l'impression que l'on a eue depuis les tribunes.
Parce qu'il faut être deux pour jouer à ce jeu. Nous avions vraiment envie de bien faire, mais nous n'avons pas su trouver les solutions face aux problèmes posés par une équipe truqueuse et tricheuse. Nous n'avons pas été performants sur les nettoyages, les Italiens nous ont gênés sur les libérations de balle, et cela a contrecarré nos intentions de jeu. Nous ne nous sommes jamais vraiment mis dans le rythme. J'espère qu'il en sera tout autrement dans quinze jours au pays de Galles, et que, confrontés à un adversaire britannique, nous allons pouvoir montrer notre vrai visage.
Vous voulez dire qu'entamer le Tournoi par un match contre l'Italie cons