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Interview

«Tous les skieurs seront testés avant le début des JO»

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publié le 6 février 2002 à 22h00

Depuis le tremblement de terre survenu lors des championnats du monde de ski nordique, à Lahti (Finlande) en 2001, où toute l'équipe de Finlande avait été contrôlée positive, la Fédération internationale de ski (FIS) a mis les bouchées doubles pour lutter contre un fléau qui frappe autant le ski de fond que le cyclisme. Sarah Lewis, la secrétaire générale de la FIS, une Anglaise de 38 ans, a été très vigilante sur le fonctionnement des contrôles antidopage diligentés par l'Agence mondiale antidopage (AMA) et leur efficacité.

Après l'affaire de dopage de l'année dernière, vous aviez mis en place des mesures pour éviter que cela se renouvelle. Vos efforts ont-ils été payants?

Depuis début avril 2001, nous avons réussi à obtenir une réunion avec l'AMA en présence de quatre autres fédérations sportives: l'EBU (biathlon), l'ISU (patinage de vitesse), l'IAAF (athlétisme) et l'UCI (cyclisme). A la deuxième réunion, la Fisa (aviron) nous a rejoints. Nous avons créé un pool, afin qu'il n'y ait plus qu'une seule et même procédure appliquée à tout le monde. Certaines procédures ont dû être adaptées aux différents sports, tenant compte du changement de site fréquent. Il fallait aussi se donner les moyens d'effectuer ces contrôles. Pour cela, nous avons fait appel à un organisme indépendant des fédérations, l'IDTM (International Doping Test Management), basé à Stockholm et spécialisé dans les contrôles sanguins. Tous les athlètes ayant participé à trois compétitions ont été contrôlés, sans