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Libération

PSG-OM, affiche toujours tendue

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publié le 9 février 2002 à 22h11

«On va essayer d'enchaîner», confiait Luis Fernandez après la victoire du PSG sur Bordeaux (1-0), jeudi soir, lors de la 25e journée de championnat. Résolu à rompre avec la tradition bien établie de la déprime hivernale, le PSG, troisième au classement, tentera de confirmer sa montée en puissance, dimanche au parc des Princes, en 8e de finale de la Coupe de France, face à son ennemi préféré, l'Olympique de Marseille.

Le choc a déjà commencé en coulisse, l'OM accusant son vieux rival d'avoir approché, pour la saison prochaine, le Brésilien André Luiz, capitaine intérimaire des Marseillais.

Quelque 1 500 policiers et gendarmes placés sous l'autorité du préfet de police seront mobilisés pour cette confrontation à guichets fermés, qui accueillera 44 000 spectateurs, dont 1 000 à 1 500 supporters marseillais. Lesquels arriveront essentiellement en cars, escortés par la police dès qu'ils auront posé un pneu en Ile-de-France. Le nombre de stewards chargés de contrôler la sécurité à l'intérieur du Parc a été porté à 560 et la tribune réservée aux supporters visiteurs soigneusement isolée.

Lionel Dreksler, président de l'association concessionnaire du parc des Princes, l'assurait vendredi: cette rencontre «ne sera pas différente de ce que pourrait être un match de Coupe d'Europe». Interrogé sur le souhait du maire de Boulogne-Billancourt de voir délocaliser ce genre de match «à risque», Lionel Dreksler a affirmé qu'il n'était «pas question», pour le PSG «de changer de stade». Et a ajout