Menu
Libération

La France poussée presto vers la sortie

Article réservé aux abonnés
publié le 13 février 2002 à 22h13

La défaite 3-1 face à la Biélorussie, dans la nuit de lundi à mardi, a de fait exclu la France du tournoi olympique. Dans une poule préliminaire (B), qui ne qualifiera qu'une équipe, la Biélorussie prend la tête et une grosse option avec deux victoires. L'Ukraine est deuxième, une victoire et une défaite. La France et la Suisse sont d'ores et déjà éliminées avec un seul point pour un match nul (3-3), dans la rencontre qui les a opposés samedi.

Leader. Les hockeyeurs français ont été incapables de profiter des infériorités numériques d'une équipe biélorusse qui les a souvent déstabilisés par sa vivacité et sa technique. L'attaquant emblématique de l'équipe de France, Philippe Bozon, tirera sa révérence après les JO. A 34 ans, le seul joueur français à avoir évolué dans la mythique LNH (le Championnat professionnel américain) durant 163 matchs, a été la locomotive du hockey tricolore pendant quinze ans. Devenant le leader quasi naturel des Bleus, après les JO d'Albertville (1992), où l'équipe de France fut quart de finaliste.

Après la défaite synonyme d'élimination, (même s'il reste un match à disputer face à l'Ukraine demain), Philippe Bozon s'est montré assez mauvais joueur. Il a préféré incriminer les arbitres: «Je ne suis pas sûr qu'on veuille de nous dans les huit meilleurs mondiaux, vu le traitement qu'on nous inflige», plutôt que de prendre acte des carences d'une équipe de France brouillonne.

Avenir. «Ça aurait été bien d'aller en quart de finale. Ça avait marché à Albert