Concours K 120
Aujourd'hui à partir de 15 h 30
Le saut à skis est en constante évolution. Cette discipline très ancienne est sortie de l'anonymat ces dernières années grâce à un engouement sans précédent. Au début du siècle, les adeptes des tremplins restaient dans l'ombre de leurs montagnes. Aujourd'hui, le saut à skis est devenu, pour certaines nations, un sport à la mode, très médiatisé et producteur de stars. Les Allemands Martin Schmitt et Sven Hannawald ou l'Autrichien Andi Goldberger vivent de ce star system. Ce n'est pas le cas en France. Eric Lazzaroni, directeur du saut et du combiné français, analyse les changements de sa discipline depuis une dizaine d'années.
Travailler à la base. «Des pays comme l'Allemagne et le Japon sont venus rejoindre la Finlande et l'Autriche. Cette surmédiatisation a créé un engouement pour le circuit Coupe du monde, devenu un grand cirque blanc. Face à cette évolution, des pays, dont la France, doivent changer d'époque et de fonctionnement. Cette globalité requiert un travail spécifique sur le matériel, mais aussi sur les plans médical et paramédical. Tout cela passe par le développement des clubs. Les Allemands étaient derrière nous il y a quelques années, maintenant ils sont largement devant. Ils ont des clubs, une structure de recrutement et des infrastructures (les tremplins de 10 à 30 mètres et des sites labellisés été-hiver). Faisons aussi à la base ce qu'on ne peut pas encore faire au haut niveau.»
Des règles modifiées. «La disciplin