Finale du slalom géant
parallèle à 18 heures.
La snowboardeuse Isabelle Blanc, 26 ans, qui a remporté le mois dernier trois étapes de la Coupe du monde, se présentait en terre mormone en leader du slalom géant, disputé désormais en parallèle, ce qui ajoute au côté spectaculaire de la discipline. Hier, lors des qualifications, elle a réussi le quatrième temps et s¹est qualifiée sans souci pour la finale, comme Karine Ruby, championne du monde et championne olympique en titre (2e temps), et Julie Pomagalski (1).
Pour espérer emporter l¹or, ce soir, lors de la finale, Isabelle Blanc devra d¹abord terrasser ses propres démons. Cheveux châtains, regard émeraude et perçant, la surfeuse des neiges n¹en est pas à son premier essai olympique. A Nagano, en 1998, elle avait réalisé le meilleur temps de la première manche et avait chuté lors de la seconde du géant. Sa grande rivale de l¹équipe de France, Karine Ruby, avait profité de cette erreur pour devenir la première championne olympique de snowboard.
Deux psys. «En 1998, je n¹étais pas prête, je l¹ai compris cet automne en travaillant mon mental», analyse Isabelle Blanc, quatre ans plus tard. Les années sont passées, mais certaines blessures restent ouvertes. Si d¹autres athlètes sont contraints de passer sur le billard, Isabelle préfère le divan. Elle consulte de manière assidue et hebdomadaire.
Des psys, la surfeuse en voit deux : Marielle Jimenez, psychologue sportive, qui estime que les troubles dont souffre la championne sont de na