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Libération

L'affaire se tasse.. sauf pour la France

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De nouvelles rumeurs circulent sur la fédération.
publié le 18 février 2002 à 22h18

Le patinage français est toujours sur la sellette après la suspension de la juge Marie-Reine Le Gougne et la mise en cause de Didier Gailhaguet, président de la fédération française, dans l'affaire du vote truqué lors de l'épreuve de couples (Libération de samedi). Malgré l'attribution par le CIO et l'ISU (Fédération internationale de patinage) d'une deuxième médaille d'or pour le couple canadien, il sera difficile maintenant de faire machine arrière.

Epreuve reine. La décision a été prise un peu vite au goût de certains. La campagne de presse orchestrée par les médias nord-américains ne serait-elle pas allée trop loin en poussant l'ISU et le CIO à casser le jugement du résultat de l'épreuve? On tente maintenant de calmer le jeu: le patinage est le sport majeur des Jeux pour la télé (épreuves en direct alors que la descente n'a été diffusée qu'en différé).

Pour l'ISU, l'affaire, loin d'être close, reste concentrée sur le comportement de la Française. L'Italien Ottavio Cinquanta, président de la fédération, est clair: «Ce n'est pas l'ISU qui met en cause la fédération française, c'est Marie-Reine Le Gougne, nous a-t-il affirmé hier au téléphone. Elle l'a dit lors du débriefing et elle l'a confirmé ensuite. Elle ne s'est jamais rétractée non plus. Elle a même signé sa déclaration devant témoins. Suite à cette faute, et compte tenu que les deux couples n'avaient pu être jugés correctement, nous avons d'abord pris cette décision extraordinaire puis nous avons demandé au CIO d'acco