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Libération

Le chiffre: 16

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publié le 18 février 2002 à 22h18

Galles-France: 33-37 (19-24) Galles: 3 E, C. Quinell (9e), Budgett (58e), K. Morgan (78e); 4 P (1e, 30e, 33e, 38e), 3 T, Jones. France: 3 E, Marsh (26e, 35e), Rougerie (41e); 5 P, Traille (4e), Merceron (22e, 40e + 1, 48e, 70e); 1 D (32e), 2 T (35e, 41e), Merceron.

Bernard Laporte et Jo Maso l'avaient dit et rŽpŽtŽ, ils s'attendaient ˆ subir ˆ Cardiff Çvingt premi?res minutes de feuÈ. ÇLes Australiens ont eu du mal ˆ se dŽfaire des Gallois en novembre, insistait l'entra”neur tricolore, et si ces derniers ont fait une contre-performance ˆ Dublin, il ne faut pas oublier qu'ils ont ŽtŽ dŽstabilisŽs par les sorties prŽmaturŽes du deuxi?me ligne Wyatt et du demi de m?lŽe Howley.È

Les cadres du XV de France ne s'Žtaient pas trompŽs. Pris ˆ la gorge par leurs adversaires survoltŽs, ˆ l'image d'un Scott Quinnell mŽtamorphosŽ depuis la triste balade irlandaise (54 ˆ 10: ÇLe pire jour de toute ma carri?reÈ, commentera le capitaine des Dragons rouges), les Bleus n'ont en effet pas vu un ballon pendant un gros quart d'heure, le temps d'encaisser un essai transformŽ et une pŽnalitŽ.

DignitŽ. Laporte et Maso n'avaient, en revanche, pas prŽvu ces vingt derni?res minutes haletantes durant lesquelles 15 rugbymen fran?ais ˆ la godille allaient se voir confrontŽs non pas ˆ 15 opposants dŽterminŽs, mais ˆ tout un peuple conscient de renouer avec la fiertŽ. ÇC'est peut-?tre lˆ le plus impressionnantÈ, dira un Nicolas Brusque plut™t serein sous les chandelles. ÇQuand les spectateurs poussent comme ?