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Libération

Prestissima

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publié le 18 février 2002 à 22h18

Super-G dames

Or: Daniela Ceccarelli (Ita) 1'13''59

Argent: Janica Kostelic (Cro) 1'13''64

Bronze: Karen Putzer (Ita) 1'13''86

La dernière épreuve de vitesse des Jeux olympiques a rendu son verdict sur la piste dite «Fleur sauvage». La descente avait offert une bonne surprise au ski français avec le succès de Carole Montillet. Cette fois, c'est une autre Latine qui a déjoué les pronostiques. A la surprise générale, l'Italienne Daniela Ceccarelli, 27 ans, qui n'avait jamais remporté la moindre course en Coupe du monde, s'est montrée la plus rapide sur les 2 046 mètres peu tournants et dépourvus de piège qui ont largement favorisé la glisse.

Favorites laminées. Alors que les prévisions météorologiques étaient très pessimistes pour ce dimanche et les jours à venir, les dames se sont en fait élancées sous un chaud soleil et sur une piste parfaitement préparée.

Dès la deuxième concurrente, l'Italienne Karen Putzer, qui jusque-là s'était fait remarquer par ses quatre titres de championne du monde juniors et une paire de Super-G gagnés, donnait le ton et le véritable chrono de référence. Derrière elle, les principales favorites s'y cassaient les spatules. A commencer par la grande Michaela Dorfmeister et sa compatriote autrichienne, Renate Götschl. L'Allemande Hilde Gerg faisait à peine mieux. Seule Alexandra Meissnitzer, qui retrouve peu à peu son meilleur niveau, entretenait l'espoir de l'équipe d'Autriche.

Le départ de Carole Montillet, très attendue après sa médaille d'or en descente,