Jean-Louis Campora devrait rester à la tête de l'AS Monaco, au minimum jusqu'à la fin de la saison, et probablement aussi la prochaine. Ce non-événement en constitue pourtant un en raison de rumeurs insistantes de démission, relayées en début de semaine par le Parisien. Le quotidien y évoquait pêle-mêle les mauvais résultats actuels du club (10e de la D1), des problèmes de santé du dirigeant et sa supposée disgrâce auprès de ses concitoyens, alors que Jean-Louis Campora envisage de briguer un troisième mandat (de quatre ans) l'an prochain à la tête du Conseil national de Monaco, le parlement local fort de dix-huit membres.
«Allégations mensongères». Président de l'ASM depuis 1975 et premier vice-président de la Ligue nationale de football, le docteur Campora, 63 ans, se dit choqué par «toutes ces allégations mensongères». «Je vais très bien, il n'a jamais été question d'abandonner la présidence du club et il n'en est toujours pas question. Je n'ai jamais dit au prince que je souhaitais partir. C'est une pure invention. Tant pis pour ceux qui en rêvent, mais je serai encore là l'an prochain», a-t-il expliqué à Libération. Jean-Louis Campora ne conteste pas, en revanche, le médiocre comportement de sa formation, entraînée désormais par Didier Deschamps. Après une décevante saison 2000-2001, sanctionnée par une 11e place, l'ex-capitaine des Bleus a été appelé à la rescousse avec un objectif précis: faire mieux que son prédécesseur Claude Puel, brutalement limogé. Or, même si, ap