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Libération

Les Français abonnés au nul

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publié le 22 février 2002 à 22h21

Après Nantes, héroïque mercredi soir face à Manchester United (1-1) en Ligue des champions, Lyon et Lille renouaient à leur tour hier avec la scène continentale, en huitième de finale de la Coupe de l'UEFA. Lyon recevait les Tchèques du Slovan Liberecier. Lille, pour sa part, accueillait l'actuel leader du championnat d'Allemagne, le Borussia Dortmund.

A Gerland, les Lyonnais ont été d'emblée dépassés par les velléités offensives de leurs adversaires. Ce qui les a énervés et entraîné de grossières fautes, commises dans la zone rouge. Bon prince, l'arbitre laisse passer un premier penalty potentiel, mais ne pouvait décemment pas ne pas siffler une deuxième faute flagrante commise peu après. Le penalty, transformé par Stajner (15e), condamne l'Olympique lyonnais à une course poursuite. Liberec, seulement quatrième de son championnat, se révèle une équipe de costauds, sur laquelle l'OL se casse les dents. Pendant 90 minutes, jusqu'à l'égalisation in extremis de Sidney Govou, qui sauve les meubles. Avec ce verdict de parité, les Lyonnais sont avertis de ce qui les attend lors du retour la semaine prochaine, à l'extérieur.

A Lille, les Nordistes faisaient face à un gros calibre européen. Ce n'est pas pour déplaire aux hommes de Vahid Halilhodzic, jamais meilleurs cette saison que face aux durs à cuire. Après les Anglais de Manchester et les Espagnols de La Corogne, en Ligue des champions, c'était au tour du Borussia, qui n'a pu arracher que le nul (1-1), de le vérifier.

M.C.

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