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Libération

Dopage: le CIO ravi d'avoir sévi

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Bilan positif du président Jacques Rogge pour ses premiers Jeux olympiques.
publié le 26 février 2002 à 22h24

Salt Lake City envoyé spécial

Jacques Rogge, président du CIO, a tourné avec une facilité déconcertante la page du chapitre des scandales des JO de Salt Lake City (Libération d'hier). Le succès de ces Jeux, sur le plan de l'organisation ou des finances, aura donc tout écrasé ou presque. Même si la flamme a failli s'éteindre à son dernier jour, étouffée par une affaire de dopage de plus.

Dimanche, peu avant la cérémonie de clôture, Jacque Rogge, élu en juillet, s'est expliqué sur les affaires qui ont rythmé ces deux semaines, avec la même rapidité qu'il les a réglées. Après le scandale qui a secoué le monde du patinage artistique avec les confessions de la juge française Marie-Reine Le Gougne, mettant au jour tous les défauts du système de notation, puis le désamorçage d'une des plus grandes crises politiques de l'olympisme depuis les boycotts des années 80, Jacques Rogge a clos ses premiers JO en apothéose avec l'exclusion de trois athlètes dopés, preuve irrémédiable que la lutte antidopage dont il a fait son cheval de bataille était efficace. Le nouveau président a surfé sur la quinzaine en véritable patron. Il s'est même payé le luxe de parlementer directement avec Vladimir Poutine, le président russe, pour rétablir un ordre qui échappait au mouvement olympique.

Dans une conférence de presse tenue à quelques heures de la cérémonie de clôture, Rogge est revenu sur toutes les affaires sans broncher. Le différend du patinage tout d'abord, avec la décision éclair de remettre une