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Tendance lourde: la montée en puissance des grands constructeurs.
publié le 2 mars 2002 à 22h29

Le champion du monde Michael Schumacher a commencé la saison 2002 comme il avait terminé la précédente. En trombe. Au volant de la Ferrari de l'an dernier, en attendant que le nouveau modèle soit fiabilisé, l'Allemand a dominé la première journée d'essais du Grand Prix d'Australie, vendredi à Melbourne. Histoire de donner raison à ceux qui le présentent comme le grand favori d'une saison, tout de même longue de 17 courses (lire ci-contre) et au cours de laquelle l'Allemand pourrait rencontrer une opposition un peu plus vive que lors de l'exercice 2001. D'autant que les choses sérieuses devaient commencer samedi (dans la nuit de vendredi à samedi en France) avec la première séance de qualification. Un exercice pour lequel les équipes n'auront pas d'autre solution que d'étaler leur véritable potentiel.

Après une multitude de tests pendant l'intersaison, cette première confrontation grandeur nature devrait confirmer que les écuries McLaren-Mercedes (David Coulthard et Kimi Raikkonen) et Williams-BMW (Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya) ont les moyens techniques et humains pour rendre la vie difficile à la Scuderia cette saison. Ron Dennis, le patron de McLaren, habitué aux honneurs ces dernières années, a très mal vécu la domination de Ferrari lors des deux dernières saisons. Son partenaire Mercedes, de plus en plus impliqué dans le capital de l'équipe anglaise, a encore moins goûté que l'équipe Williams, motorisée par BMW son principal concurrent commercial, occupe de plus e