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Libération
Interview

Raphaël Ibañez: «Présents sur tous les points chauds»

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Le talonneur français revient sur le match.
publié le 4 mars 2002 à 22h29

Décisif contre les Anglais, comme il l'avait été il y a quinze jours à Cardiff, où il retrouvait provisoirement le capitanat du groupe, Raphaël Ibanez est devenu, aux dires même de son entraîneur Bernard Laporte, l'un des indispensables «tauliers» du XV de France.

Cette victoire sur l'Angleterre a-t-elle la même saveur que celles de novembre sur l'Australie et l'Afrique du Sud?

Une victoire contre l'Angleterre représente toujours quelque chose de spécial sur le plan symbolique, dans la mesure où elle fait plaisir à énormément de gens à cause de la rivalité existant entre les deux pays. Sur le plan strictement sportif, cette victoire est comparable à celles de l'automne. Nous avons accroché une grosse nation de plus à notre tableau.

Vous avez livré une entame de match impressionnante. Etait-ce prémédité?

Nous savions que si nous nous étions montrés trop attentistes les Anglais auraient eu loisir de mettre leur jeu en place. Notre objectif consistait donc à rentrer bille en tête dans cette entame de match, sans nous poser de question sur l'état de fraîcheur physique de l'équipe, et à donner d'entrée le maximum. Nous savions aussi que, pour que le public soit démonstratif, il nous fallait lui démontrer que nous avions envie d'exister. Cela a fonctionné, puisque c'est peut-être l'une des seules fois, avec l'autre victoire contre les Anglais en 1998, où nous avons ressenti un tel soutien.

Vous attendiez-vous à ce que les Anglais subissent autant en première mi-temps?

Ils ont été plus o