Personne n'avait été vraiment surpris par l'annonce des trois cas de dopage à l'issue des épreuves de ski de fond des Jeux de Salt Lake City, tant cette discipline a la réputation d'être gangrenée. L'Espagnol Johann Muehlegg et les Russes Larissa Lazutina et Olga Danilova, tombés à cause de la darbepoetin alfa, un produit apparenté à l'EPO, avaient été exclus des Jeux et déchus de leur médaille d'or en ce qui concerne les deux premiers athlètes.
Produit peu commun. Hier, la gangrène a gagné le ski alpin. Le Comité international olympique (CIO) a confirmé que le slalomeur écossais Alain Baxter, 28 ans, inattendu médaillé de bronze du slalom derrière les Français Jean-Pierre Vidal et Sébastien Amiez, avait été contrôlé positif. A la métamphétamine, dérivé d'amphétamine. La première médaille olympique britannique en ski devrait donc disparaître si le dopage est confirmé.
Patrick Schamasch, directeur de la commission médicale du CIO, a confirmé au téléphone le résultat positif de ce contrôle : «C'est un produit peu commun. Il va maintenant y avoir une enquête de la commission médicale du CIO. Il faudra ensuite attendre la défense que va choisir l'athlète.» Le résultat du contrôle a d'abord été annoncé par la chaîne britannique Sky Sport puis confirmé par Baxter lui-même : «J'ai décidé d'avouer que je suis cet athlète parce que je n'ai pris aucune substance illicite, que je sache, pour améliorer mes performances. Je ne ferai aucune autre déclaration avant les résultats de la commis