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Libération
Portrait

A malin malais et demi

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L'Australien marie le sens des affaires et des relations.
publié le 16 mars 2002 à 22h37

Depuis le début de la saison, l'écurie Minardi et son propriétaire, Paul Stoddart, ne quittent plus l'actualité de la F1. Il y a quelques semaines, l'industriel et homme d'affaires australien avait fait sensation en présentant les nouvelles couleurs de son équipe à Kuala Lumpur et en rebaptisant celle-ci KL Minardi Asiatech pour satisfaire son généreux commanditaire (l'Etat malais), en précisant que le changement d'appellation de l'écurie s'inscrit dans la «stratégie de promotion de la Malaisie et de Kuala Lumpur». Mieux, il confirmait le contrat du débutant malais Alex Yoong, qui participera à l'intégralité du championnat 2002. Depuis 1999, et le premier Grand Prix de F1 en Malaisie, ce pays s'est donné les moyens pour promouvoir ce sport et surtout aider un de ses représentants à percer en F1. Paul Stoddart a eu la clairvoyance de s'intéresser de très près à ce projet.

Bon coup. Quelques mois auparavant, Stoddart avait réussi un autre bon coup en s'associant avec Asiatech, la société ayant racheté la structure et les actifs de Peugeot Sport, qui fabriquait et développait les moteurs de F1 de la firme. Asiatech s'est engagé à fournir gratuitement des moteurs à la modeste équipe Minardi. Cette dernière, fondée par l'Italien Giancarlo Minardi et apparue en F1 en 1985, doit d'ailleurs sa survie à l'intervention du milliardaire quelques jours avant le début de la saison 2001. Stoddart passant alors du rôle de sponsor qu'il occupait chez Tyrrell puis chez Arrows à celui du patron