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Libération

Les clubs bretons à marée basse

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publié le 16 mars 2002 à 22h37

Rennes correspondance

Dure fin de championnat pour les Bretons. Alors que l'on n'avait jamais vu autant de clubs de la région (la troisième en nombre de licenciés) en première division, les voilà tous ­ Lorient, Rennes, Guingamp, sans compter Nantes, un petit point devant ­ au bord du purgatoire. Et il paraît désormais inéluctable qu'un club, sinon deux, jouera en D2 la saison prochaine. Pourtant, si à Rennes, à Lorient et à Guingamp, on spécule sur les chances de maintien de son club, à la fin de la saison, une éventuelle relégation n'aura pas le même goût partout. Ni les mêmes conséquences. Dès le début de la saison, Guingamp, un habitué du bas de tableau en D1, et Lorient, nouveau promu, ne s'attendaient guère à autre chose qu'à un combat incessant pour la survie parmi l'élite. Il en va tout autrement du Stade rennais.

Rennes: navrants

Fort d'un budget de 46 millions d'euros et des investissements soutenus par l'homme d'affaires François Pinault ­ stade rénové, nouveau centre d'entraînement, recrutements mirobolants ­, le club ne cache pas depuis quelques saisons ses ambitions européennes et vise le haut du classement. Las, après son élimination en coupe Intertoto contre Aston Villa, puis un cinglant 5 à 0 face à Auxerre, une fois de plus, rien n'est allé comme prévu. Et le constat, huit mois plus tard, est navrant avec une équipe qui suit les consignes avec application mais sans imagination, fade, atone.

«La saison a été difficile de bout en bout, et quand les résultats ne v