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Libération

Les ex-Prost au placard

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L'acheteur anglais rate son coup de poker.
publié le 18 mars 2002 à 22h37

Il n'y avait que 22 monoplaces sur la grille de départ du Grand Prix de Malaisie, et ce sera encore le cas lors des quinze prochaines courses du championnat 2002. L'homme d'affaires anglais, Charles Nickerson, qui a racheté une partie des actifs de l'écurie Prost Grand Prix, mis en liquidation judiciaire le 28 janvier, et qui espérait aligner les deux anciennes monoplaces de l'équipe française dès la Malaisie sous le nom de Phoenix, peut remballer ses voitures d'occasion et ses espoirs de jouer dans la cour des grands.

Coup de poker. En toute logique, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) s'est penchée sur cet épineux dossier pour finalement refuser l'engagement de cette écurie venue de nulle part. Pour se faire, la FIA ­ qui édicte les règlements sportifs de la Formule 1 et veille au bon déroulement des championnats qu'elle organise ­ s'est appuyée sur les fameux accords Concorde. Ces textes de «droit privé et confidentiel» régissent tous les aspects commerciaux et administratifs de la F1. Ils ont été élaborés par les propriétaires d'écurie qui veillent à leur bonne application. Toute modification dans ces textes doit donc recevoir leur approbation unanime.

Pour que la fantomatique équipe Phoenix puisse s'aligner en Grand Prix, il aurait donc fallu qu'elle obtienne le feu vert unanime des signataires des accords Concorde... qui n'avaient aucun intérêt à voir une nouvelle équipe venir grignoter un peu de leurs privilèges, comme par exemple les juteux revenus prove