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Libération

Paris paiera moins pour le PSG

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publié le 19 mars 2002 à 22h38

En politique, le football est, bien souvent, un sujet consensuel. Le débat sur la convention de partenariat liant la ville de Paris au PSG, hier au conseil de Paris, l'a encore une fois démontré. Sans surprise, l'assemblée municipale a voté le dossier, écologistes et ultra-libéraux exceptés. Formation des jeunes joueurs, animations pour les jeunes parisiens, prévention de la violence, promotion de la ville... Et, bien sûr, subvention de la Ville au PSG, d'un montant d'environ 3,6 millions d'euros. Soit une baisse de 40 % par rapport à la subvention précédente, davantage due à un souci de conformité avec les décrets d'application de la loi sur le sport qu'à une volonté politique.

«Pas de rupture». «Le groupe RPR votera la délibération», a d'emblée précisé Philippe Séguin. Aimable, l'ex-candidat du RPR à la mairie a salué une «subvention légitime» et une «convention satisfaisante dans son esprit et son dispositif». Et félicité l'adjoint aux sports pour s'être inscrit dans la «continuité de ce qui a été accompli dans le passé». Au grand ravissement de son voisin, Jean Tiberi, sous le règne duquel avait été conçue la précédente convention. «Voilà un sujet où nous pouvons nous retrouver, a commenté l'ancien maire à l'adresse de son successeur, Bertrand Delanoë. Il n'y a pas de rupture sur tout...»

Après avoir rapidement expédié la question des dérives du foot-business, l'UDF et le PCF ont également souscrit à la convention de partenariat. Yves Galland, président du groupe centriste