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Libération

L'UE en pique pour une lutte internationale

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publié le 21 mars 2002 à 22h39

Bruxelles (UE)

de notre correspondant

Les JO de Salt Lake City ont, une nouvelle fois, montré qu'il y avait fort à faire pour éradiquer le dopage face à la détermination et l'imagination des sportifs et de leurs entraîneurs. L'Union européenne se fixe donc comme but de parvenir à la « tolérance zéro » pour les Jeux d'Athènes en 2004, comme l'a proclamé, hier, à Bruxelles, Viviane Reding, commissaire européenne chargée de la Culture et du Sport. Pour ce faire, elle a réuni les quinze ministres des Sports, le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, et les représentants de plusieurs fédérations sportives. Une première depuis la Conférence mondiale antidopage de février 1999, à Lausanne, qui a vu la création de l'Agence mondiale antidopage (AMA).

« Répartition des rôles ». Selon Jacques Rogge, « face au dopage, sans coordination, c'est l'échec » : « Le mouvement olympique s'est engagé à lutter fermement contre le dopage. Mais il nous faut l'aide des gouvernements pour poursuivre efficacement cette lutte. [Ils] ont des moyens dont le mouvement sportif ne dispose pas. » La Commission a d'ailleurs rendu hommage à la détermination du nouveau président du CIO en qui elle voit un allié solide. Cette entente cordiale a débouché sur une « répartition des rôles », comme le résume un fonctionnaire : « Au CIO, la pression sur les fédérations ; à la Commission celle sur les gouvernements. »

L'un des obstacles majeurs à une lutte efficace contre le dopage est la différe