Hier soir, la Juventus était en noir. Un peu à l'image du foot italien, dont aucun club ne participera aux quarts de finale de la Ligue des champions pour la deuxième année.
Après l'élimination de l'AS Rome par Liverpool mardi, la Juve recevait Arsenal pour l'honneur, dans l'étrange « non-ambiance » d'un stadio Delle Alpi seulement garni de quelques inconditionnels. Pour l'équipe d'Arsenal, l'enjeu était tout autre, le club d'Arsène Wenger jouant là sa qualification sans être maître de son destin. Il était même dans une situation épineuse, sachant qu'une victoire n'était pas suffisante à son bonheur si de son côté le Bayer Leverkusen l'emportait également face à La Corogne.
Penalty manqué. A la mi-temps, Arsenal ne pouvait pas se trouver dans une position plus délicate (0-0) et Leverkusen dans une situation plus favorable, menant 1-0 sur la pelouse des Espagnols. A la reprise, les Anglais haussaient le ton, multipliant les attaques jusqu'à obtenir un penalty... Que Thierry Henry ne parvenait pas à transformer. Le moral de l'international français et de ses camarades en prenait un sérieux coup. D'autant que, dans la foulée, Leverkusen ajoutait un but à son score déjà flatteur, avant de voir les Espagnols réduire l'écart puis d'être à nouveau et irrémédiablement distancés (3-1). La mission devenait quasi impossible pour Arsenal. D'autant que la Juventus parvenait même à s'offrir une petite victoire (1-0). Ce qui ne changeait pas grand-chose au triste bilan italien en Ligue des c