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Libération

Joueurs usés avant France-Ecosse

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Il reste un «infime espoir» pour Pires de jouer le Mondial.
par Gilles Dhers et Gil BAUDU
publié le 27 mars 2002 à 22h43

«Je marque le coup. Il est prépondérant», réagissait, lundi, l'entraîneur de l'équipe de France à l'annonce de la gravité de la blessure de Robert Pires. Les titulaires d'un doctorat en lemerrien classique pouvaient traduire la formule du coach en français moderne par un énorme «Eh, merde». Car il allait falloir se passer de Pires. Ce soir contre l'Ecosse au Stade de France, pour l'antépénultième match amical de l'équipe de France chez elle, avant la Coupe du monde. Et pour le Mondial.

Hier, Lemerre annonçait pourtant qu'il restait un «infime espoir» pour le plus brillant des Bleus de la saison d'être du voyage nippo-coréen de mai-juin. A condition qu'il ne soit pas opéré de suite. Espoir confirmé par Jean-Marcel Ferret, médecin de l'équipe de France. «Il ne faut pas se précipiter, et laisser faire la nature. Il y a un petit espoir de rétablissement à hauteur de 10 à 15 %. Ce n'est rien d'attendre deux ou trois semaines.» Le chirurgien strasbourgeois Jean-Henri Jaeger, spécialiste des blessures dans le foot, a, lui, rappelé qu'il avait conseillé au joueur de se faire opérer «le plus vite possible.»

Si Pires est sérieusement blessé, son coéquipier d'Arsenal Patrick Vieira est exténué : «Je me sens fatigué. J'ai les jambes lourdes !», avoue-t-il. En cause, les cadences infernales auxquelles sont actuellement soumis les Bleus. Calendrier démentiel et rencontres à enjeux suivies d'une récupération bien souvent superficielle.

Roger Lemerre disait lundi : «On sait que les joueurs son