Une équipe qui gagne, une affaire qui roule. A la bourse du sponsoring, la valeur des Bleus n'en finit pas de flamber. Pour la «campagne» 1996-1998, les entreprises partenaires avaient déboursé un peu plus de 20 millions d'euros. Près de 27,5 pour la période 1998-2000. Pour la campagne 2000-2002, qui se poursuit ce soir avec un match amical au Stade de France (20 h 45 sur TF1) et s'achèvera après le Mondial, elles paieront environ 36,6 millions (1). «Et j'espère multiplier ce chiffre par deux d'ici la Coupe du monde 2006», promet Jean-Claude Darmon, PDG du groupe Sportfive (2), qui commercialise l'image de l'équipe de France depuis 1982. A l'époque, celle-ci rentrait moins d'un million d'euros par campagne. «Nous étions pourtant dans une période faste (deux demi-finales de Coupe du monde en 1982 et 1986 et une victoire à l'Euro 1984, ndlr), poursuit Darmon. Mais il fallait quand même expliquer aux sponsors l'intérêt d'investir dans l'équipe de France...»
«Top sponsors». Aujourd'hui, plus de trente entreprises ont signé des partenariats avec la Fédération française de football (FFF). Au premier rang desquelles Adidas, sponsor depuis 1972, qui verserait plus de 6 millions d'euros par an à la fédé. Dont une bonne partie destinée à l'équipe de France, «produit numéro un» de la firme aux trois bandes. Autour d'Adidas, trois autres «top sponsors» : Canal +, Carrefour et le groupe coréen LG Electronics, entre 2,3 et 3 millions chacun. Viennent ensuite les «partenaires», de 600 000 à