à Marseille
Bernard Tapie réfute le terme de «patron de fait» de l'OM employé dans ces colonnes vendredi : «Je suis le patron de l'équipe, mais pas du club. Je ne suis pas patron de fait, je n'ai pas la signature. Cette confusion-là, je n'ai pas voulu l'assumer, j'ai donné une fois, ça m'a suffit.» Sous le coup d'une interdiction de gestion, Bernard Tapie explique que, l'assimiler à un «patron de fait», «ça peut [lui] valoir trois à cinq ans de prison». «Je me contente péniblement d'être le directeur sportif bénévole. Pour le reste, je suis le patron de mon cul !»
Sur les contrats de joueurs qu'il a recrutés, il répète : «Je n'en ai jamais négocié un.» Lui s'est occupé uniquement de l'aspect «sportif». Et s'il a, par communiqué, prévenu que les contrats sont «réalisés administrativement et juridiquement par le directeur général en place», Etienne Ceccaldi, ce n'est pas pour se prémunir d'éventuels ennuis à venir ni «pour renvoyer la patate chaude». Quant aux deux agents de joueurs qui avaient leurs aises au club avant de connaître quelques ennuis avec la justice, Gilbert Sau et Jean-Luc Baresi: «Ce ne sont pas des agents à moi», affirme-t-il. «Que vous mettiez les résultats sportifs sur le compte de mon incompétence, OK, mais y a rien d'autre» à lui reprocher.
Tapie affirme par ailleurs : «J'ai quitté un club qui était le premier d'Europe, je retrouve huit ans plus tard un asile d'aliénés. C'est plus de médecins que de policiers dont l'OM a besoin.» Il réfute tout accroc avec E