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Libération

Bourgoin et Montferrand, le sursaut des mal-qualifiés

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publié le 1er avril 2002 à 22h53

A une semaine d'un France-Irlande dont on sait ce qu'il peut avoir de déterminant quant à l'avenir «mondial» des Bleus de Bernard Laporte, c'est un nouveau championnat qui a pris son essor, ce week-end. Sous la forme, jusque-là inédite, d'une phase de play off rassemblant les huit meilleures équipes du Top 16 réparties en deux poules de quatre. Avec remise à zéro de tous les compteurs.

Une manière d'amnistie précoce dont ont tiré avantage, comme on le pressentait confusément, les deux dernières équipes qualifiées sur le fil lors de l'ultime journée de la première phase : Bourgoin et Montferrand. Le club de l'Isère, prochainement repris par le trio show-biz Patrick Sébastien-Jeff Tordo-Philippe Saint-André, s'est imposé à Jean-Bouin face au Stade français sur le score étriqué de 36 à 33 ; tandis que les Auvergnats, repêchés par intérim grâce à la victoire d'Agen à Pau, offraient, au stade Aimé-Giral de Perpignan, une performance autrement plus digne de leur standing que lors de leurs précédentes sorties. Effaçant surtout l'humiliation subie au même endroit le 9 mars dernier, face au pack catalan.

Pleine confiance. Une défaite que l'encadrement du club avait mise sur le compte d'une défaillance d'ordre mental, illustrée par une perte de confiance collective. En fait, dès l'annonce de la qualification miraculeuse, la confiance semble être instantanément revenue au sein du groupe ainsi que le confirmait, au sortir d'Ecosse-France, le demi d'ouverture Gérald Merceron : «On a dit qu