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Libération

Llodra-Santoro, la paire qui s'impose

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publié le 5 avril 2002 à 22h56

Le quart de finale de Coupe Davis qui oppose à partir d'aujourd'hui à Pau (Pyrénées-Atlantiques) la France à la République tchèque a tout du match piège. Qu'en dit Guy Forget capitaine de l'équipe de France ? Qu'il ne faut pas s'attendre à voir ses joueurs plier la rencontre en trois petits matchs (les deux premiers simples cet après-midi et le double samedi). «Ils sont plus forts que les Néerlandais (battus au premier tour, ndlr). A mon avis, dimanche, on ne jouera pas pour du beurre», a-t-il prévenu. Qu'en pense Jan Kukal, son homologue tchèque. «L'idéal serait que ce soir, nous soyons à un partout et que nous remportions le double demain. J'aime les rencontres de Coupe Davis qui se jouent le dimanche.»

Le scénario ébauché par Jan Kukal n'est pas improbable. Surtout en ce qui concerne le double, souvent décisif. La paire tchèque, Jiri Novak-David Rikl présente de sérieux états de service : 12 titres et une finale à Wimbledon l'an dernier. Et le double, c'est l'inconnue française. Forget pensait avoir trouvé une équipe avec la paire Santoro-Pioline, impeccable l'an dernier en demi-finale et en finale. Mais aux abonnés absents cette année au premier tour contre les Pays-Bas ; enfin surtout sa moitié composée par Pioline. Pioline n'est pas à Pau. Pas sûr qu'on le revoie un jour en équipe de France. Pour le remplacer et épauler Santoro en double, Guy Forget a choisi le jeune Michael Llodra (22 ans le mois prochain) qui, jusque-là cantonné au rôle de sparring-partner, fera ses g