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Libération

Francais moyens

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publié le 6 avril 2002 à 22h57

Le chaud soufflé par Sébastien Grosjean dans l'après-midi a été refroidi par Nicolas Escudé en soirée. Le Palois, qui jouait à domicile à l'occasion du quart de finale de la Coupe Davis, a bataillé longtemps, en vain, pour tenter d'apporter un deuxième point à la France, après celui décroché en cinq sets et près de trois heures face à Bohdan Ulihrach (6-3, 3-6, 0-6, 6-3, 6-1).

Ce score à l'allure de montagnes russes démontre que Grosjean a manqué de sérénité, alors qu'il avait la lourde tâche d'ouvrir les débats d'une rencontre au résultat très incertain, mais avec la certitude de devoir absolument faire la différence le premier jour pour ne pas placer la France le dos au mur avant de disputer le redoutable double du samedi. A l'occasion de cette confrontation, l'équipe alignée par la République tchèque ­ une paire redoutable composée de Jiri Novak et David Rikl ­ faisait peur et imposait de marquer un maximum de points dès le premier jour. C'est que Rikl et Novak ont été demi-finalistes à Melbourne il y a deux mois. Pis pour la France, Novak s'est affirmé depuis l'an dernier comme l'un des tout meilleurs joueurs mondiaux. Quant au petit Rikl, ancien partenaire du Russe Evgueni Kafelnikov sur le circuit, il n'a perdu qu'une fois associé à Novak en huit rencontres de Coupe Davis depuis 1998.

Réveil. Une défaite dès le premier match était donc à proscrire. Mais après avoir remporté le premier set avec une apparente facilité, Grosjean s'endormait profondément pour ne se réveiller