FC Barcelone-Real Madrid : ce sera le choc de la première demi-finale aller de Ligue des champions, le 23 avril. Un rendez-vous entre les deux ennemis jurés de la Liga, mais aussi une nouvelle preuve de la domination, sur la plus huppée des Coupes d'Europe, du football espagnol qui, comme les deux saisons précédentes, aura deux représentants dans le dernier carré. C'est l'issue logique de la victoire du Real sur le Bayern Munich (2-0), hier soir en quart de finale retour, à Santiago Bernabeu. Le Bayern, à qui le titre de champion d'Allemagne a déjà presque échappé, peut se maudire d'avoir laissé filer cette qualification après sa victoire à l'aller (2-1).
Amabilités. Une confrontation qui avait donné lieu à un échange d'amabilités par voie de presse. Car les Munichois n'avaient guère goûté la propension madrilène à abuser de la talonnade et de l'aile de pigeon. Le gardien Oliver Kahn avait pointé «le jeu insupportablement arrogant des joueurs du Real», Bixente Lizarazu «leur côté Harlem Globe Trotters». La réplique espagnole n'avait guère tardé, Figo estimant que Kahn «faisait des parades pour la télévision», et Roberto Carlos promettant qu'«une avalanche arriverait sur le Bayern».
D'avalanche, il n'y en eut pas. Et le sommet de ces quarts de finale, opposant les deux derniers vainqueurs de l'épreuve (2000 pour le Real, 2001 pour le Bayern), ne se dénoua que dans le dernier quart d'heure. Comme la semaine dernière, le Bayern démarre doucement. Alors que, plombé par son but de