Nicolas Anelka est un garçon attachant. A en être désarmant. Comme lorsqu'il fait semblant de s'en foutre... De passer du PSG à Arsenal ; d'Arsenal au Real Madrid ; du Real au PSG et du PSG à Liverpool. D'être ou non sur la liste des 23 joueurs qui iront au Mondial. Anelka, qui laisse une odeur de souffre là où il passe ; qui n'a pas toujours tort mais rarement raison, n'y croit pas vraiment, et ne trompe que lui même.
Caprices. A quoi croit-il pour son retour en équipe de France, qui l'avait négligé depuis un glacial 11 novembre 2001 en Australie. Anelka, qui n'avait pas débuté un match des Bleus depuis juin 2001, a tenu son rôle en première mi-temps. Celui d'un mec qui se languit et traîne comme un mauvais souvenir lorsqu'il n'a pas le ballon. Comme il n'est pas du genre à batailler ou à récupérer, et qu'il n'est pas souvent dans le bon tempo (au bon endroit au bon moment), les ballons, il n'en n'a pas bézef. Et quand il en a un, son manque d'inspiration, de créativité, fait peine. S'il montre quelques velléités à descendre un peu pour en chercher, il n'y a plus personne sur l'aile droite.
Anelka s'ennuie sur la pelouse du stade de France, et il nous ennuie par son manque de pugnacité. Ses capri ces de môme qui croit que tout lui est dû : les ballons servi sur un plateau comme les sélections nationales. Roger Lemerre, qui dit peu, estime qu'il est «sur la même ligne que Sydney Govou ou Djibril Cissé». Et que s'il a montré ces derniers temps à Liverpool «toutes les qualités d