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Libération

Les Bleus ne trouvent pas la faille russe

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publié le 18 avril 2002 à 23h04

Fidèle à ses habitudes, il est resté debout jusqu'au bout, à côté de son staff et de ses remplaçants. Mais le sélectionneur national Roger Lemerre n'a pu assister à une nouvelle victoire de ses ouailles, hier, dans leur jardin du Stade de France. Trois semaines après avoir assommé une faible équipe d'Ecosse (5-0), les champions du monde ont dû se contenter d'un maigre résultat nul (0-0) face à la Russie, équipe qualifiée pour le Mondial. «[Une] nation forte du football européen, qui possède un jeu qui nous contrarie, très dur à vaincre», comme le prévoyait le sélectionneur. Et qui s'est montrée fidèle à sa réputation. A un mois et demi de l'ouverture de la Coupe du monde, l'équipe de France, c'est un peu comme Loft Story : tout le monde est content d'être là, mais il y en plusieurs qui n'y seront plus à la fin.

L'amicale confrontation face à la Russie, hier au Stade de France, ne constituait donc pas seulement la dernière opposition sérieuse avant l'ouverture des hostilités, le 31 mai à Séoul. Mais aussi une des dernières chances pour certains joueurs, comme Anelka (voir ci-dessous), Boghossian, Micoud, Marlet ou Christanval d'empocher leur billet pour l'Asie. Et, du même coup, une des dernières occasions, pour Roger Lemerre, de peaufiner sa liste des 23 partants, déjà largement établie. Sans surprise, le coach français a reconduit sa sacro-sainte organisation en 4-2-3-1. Devant son quintette défen sif type (Barthez-Thuram-Leboeuf-Desailly-Lizarazu), il aligne ses deux inamov