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Libération

Razzia italienne sur les routes belges

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publié le 22 avril 2002 à 23h06

Comme son nom l'indique, Liège-Bastogne-Liège, doyenne des épreuves cyclistes, se court en Belgique, mais elle avait cette année un accent très italien. Sous le soleil, les Azzuri ont tout gagné au terme des 258 kilomètres. Le trophée allant au Mapei, Paolo Bettini, 28 ans (pour la deuxième fois après sa victoire en 2000). La deuxième place à son copain d'écurie Stefano Garzelli. La troisième marche du podium à Ivan Basso, les 4e et 5e places, respectivement à Mirko Celestino et Massimo Codol. Panier plein et de haute consolation donc pour les deux Mapei, battus dimanche dernier dans Paris-Roubaix par le Belge Johan Museeuw.

Grâce au jeune Fabrice Salanson, 22 ans, auteur d'une échappée de près de 200 km en compagnie de l'Allemand Andreas Klöden, les Français ont montré quelques dispositions à en finir avec une longue période de disette. Mais quand les choses sérieuses ont commencé, au sommet de la côte de la Vecquée, à 52 km de l'arrivée, le patron du nouveau groupe de tête se nommait Garzelli. Vingt kilomètres plus loin, son mollet dur et efficace dans les montées réduisait encore le nombre des suiveurs dans la côte de la Redoute.

Néanmoins, le peloton se rapprochait avant de se résigner, à l'image de Lance Amstrong, le triple vainqueur du Tour de France. Dans les derniers 300 m, Garzelli cédait la victoire à son coéquipier, visiblement habité hier de la foi du charbonnier. «C'est ma course !», a simplement dit Bettini, après avoir constaté fort lucidement «qu'on ne peut pas